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Des livres anciens et des armoiries
armes
8 juin 2022

Scaligerana thuana… ou remarques historiques

François Pithou, Scaligerana, Thuana, Perroniana, Pithonea et Colomesiana ou remarques historiques, critiques, morales et littéraires de plusieurs savants :  Jacque Juste Scaliger (1540-1609), Jacques Auguste de Thou, le cardinal du Perron, & Paul Colomies, t. 1 à Amsterdam chez Covens et Mortier, 1740 (édition originale 1711), considérée comme la meilleure et la plus fiable des éditions antérieures. Très bon état, 528 pages. Commentaires sur divers personnages et événements historiques. 

 

Scaliger-1

 

Reliure aux armes non identifiées, sur les plats, le dos et la page de garde, couronne de marquis, lion couronné (grande ressemblance avec les armoiries de la Bulgarie).

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8 juin 2022

Histoire grecque de Xénophon

Nicolas Perrot Sieur d’Ablancourt, (1606-1664). L’histoire grecque de Xenophon ou la suite de Thucydide, t 3 (sur 3), à Paris, chez Thomas Jolly, 1670. Première édition 1662. Un volume reliure Ancienne reliure du XVIIe siècle. Dos à cinq nerfs, intérieur en bon état. Je n’ai pas réussi à identifier les armes. Il fait partie de ceux qui, héritiers et disciples de Conrart, n'hésitent pas à modifier les formulations contenues dans un texte en langue étrangère et au besoin à les moderniser en vue de les acclimater aux règles d'élégance, d'harmonie et de bon goût selon lesquelles la langue française se construit désormais. en 1911, Paul Claudel écrivait à André Gide à propos d'une œuvre de Tacite traduite par Perrot d'Ablancourt : « elle réalise aussi pour moi l'idée que je me fais d'une bonne traduction, qui, pour être exacte doit ne pas être servile, et au contraire tenir un compte infiniment subtil des valeurs, en un mot être une véritable transsubstantiation.”

Perrot 3

 

Grandes armes (non identifiées) sur les deux plats joliment estampés à l'or, l'écusson est divisé en trois parties (écartelé), agrémenté de deux lions passant, de trois besants et de trois grappes de raisins, le tout surmonté d'une couronne de baron

7 juin 2022

Dictionnaire abrégé d'antiquités

Etienne Jean Monchablon, dictionnaire abrégé d’antiquités, pour servir à l'intelligence de l'histoire ancienne. Chez Desaint et Saillant, 1760, in-12, reliure plein cuir veau, dos lisse orné de fleurons dorés, titre doré sur pièce de titre de maroquin noir, tranches marbrées, XLIV-412 p. Contient quantité de définitions de termes français sur de nombreux détails de l'histoire ancienne. E J Monchablon, né près de Chalon sur Marne, était maître de pension à Paris. Il est l'auteur de plusieurs manuels pédagogiques, maître es art et de pension à l'Université de Paris, mais je n'en ai retrouvé aucune trace. Il semblerait que ce volume ait été offert à un certain Petrus Boserutin (?). Ce volume porte en dédicace : En l'an de grâce 1760, le 22 août, jour de la générosité de D Fagnier de Vienne, abbé de BoniFont, chanoine, comte de Brevain, et sénateur honoraire à la cour suprême du Collège de Catalogne, il voulut récompenser et inspirer ses meilleurs élèves dans la littérature. Il a couronné devant la foule et sous les applaudissements de tous, l'adolescent, Petru Bosuretin, élève de cinquième école, comme prime pour le thème latin.

 

Monchablon 2Monchablon-3

Ce volume porte curieusement deux arnes différentes sur le plat 1 (Maruis Claude Thierry Nicolas Fagnier de Vienne) et sur la plat 2 (Châlon-en-Champagne). 

7 juin 2022

La Pharsale

Jean François Marmontel, (1723-1799), traduction de La Pharsale de Lucain , à Paris, chez Merlin, 1766. T 2, un seul volumes in-8 de 415 pp., illustrés d'un frontispice et de  5 figures hors-texte de Gravelot, traces d’humidité. Veau marbré, dos orné de caissons à fleurons dorés, tranches rouges, reliure de l’époque. Bon état général.  Édition originale, première édition de la traduction en prose de Marmontel et premier tirage des gravures. Dans cette épopée, qui retrace le début de la guerre civile que se livrèrent Jules César et Pompée, entre 49 et 45 av. J.-C., Lucain se rattache à la tradition d'Ennius en refusant d'écrire une épopée mythologique et participe aux préoccupations scientifiques de son temps : géographie, astronomie, histoire naturelle. Dans son épopée, les dieux n'interviennent pas, mais on trouve des rêves prémonitoires et des monstra (des « présages » ou « oracles »).

 

Marmontel_8

Reliure aux armes Clermont d’Amboise membre de l'ordre de Malte, à trois chevrons d’or, le 1° brisé ; aux 2 & 3 palé d’or & de gueules de six pièces.

6 juin 2022

Vie de Saint Augustin

Père Jésuite Claude Maimbourg, la vie de St Augustin, à Paris chez Antoine Padelou rue St Jacques près les Mathurins, au S.Scapulaire, 1659. Très belle reliure aux armes épiscopales. In-8, maroquin rouge, dentelle droite avec fleurons d'angle, dos à 5 nerfs orné de fleurons, tranches dorées, reliure de l'époque. En excellent état.

 

Maimbourg 1

 

Exemplaire aux armes non identifiées, probablement un évêque membre de la famille de Cadenet, certainement Joseph François de Cadenet Charleval évêque d'Arles. Un autre ex-libris manuscrit F Lebrun en partie illisible et une autre signature découpée.

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6 juin 2022

Dialogues sur l'éloquence

Fénelon, Dialogues sur l’éloquence en général et sur celle de la chaire en particulier avec une lettre écrite à l’Académie Française par feu messire François de Salignac de La Motte Fénelon, (1651-1715). Précepteur de Messieurs les Enfans de France, et depuis Archevèque, Duc de Cambray, Prince du Saint Empire, etc… à Paris chez Jacques Estienne rue St Jacques, à la vertu, 1718. Èdition originale. 

 

Lyon

 

Armes de la ville de Lyon.

5 juin 2022

Nouveau Manuel d'Épictète

André Dacier (1651-1722). Nouveau Manuel d’Épictète avec cinq traités de Simplicius, à Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1715. Édition en deux volumes, malheureusement je ne possède que le tome II entièrement consacré à Simplicius. Reliure aux armes (non identifiées), cuir veau brun, dos à cinq nerfs orné de fleurons, vignette de titre maroquin rouge, état acceptable. Simplicius. EpictèteAndré Dacier est mis par Montausier au nombre des savants chargés de commenter les auteurs anciens pour l’usage du Dauphin. Il obtient ensuite la place de garde des livres du Cabinet du Roi, puis est reçu en 1695 à l’Académie des inscriptions, et peu après à l’Académie française, où il remplace François Harlay de Champvallon, le 29 décembre 1695. Le 9 novembre 1713, après la mort de François-Séraphin Régnier-Desmarais, il le remplace au poste de secrétaire perpétuel de l'Académie. Ainsi, c'est lui qui est chargé d'accueillir Louis XV, lors de sa visite de l'Académie, le 22 juillet 1719

 

Dacier-1

 

Ces armes sont peut-être celles d'un membre de la famille Acquaviva d'Aragon.

4 juin 2022

Afri Arnobi

Arnobi Afri, Adversus Gentes (Contre les païens), livre VII (sur 7), à Leyde chez Joannis Maire, 1651. Livre en très bon état, petit in-8 relié cuir aux armes de Jacques Auguste De Thou (D'argent, à un chevron de sable, accompagné de trois mouches à miel ou taons aussi de sable).

De Thou

 

En ex-libris manuscrit daté de 1736, Ant. Tabary. (240-304, dates incertaines). D’après Jérôme de Stridon, Arnobe combattit longuement la foi chrétienne avant sa conversion, mais il est peu probable qu’il se soit comporté comme saint Paul avant de prendre le chemin de Damas : pour un chrétien, un rhéteur était souvent considéré comme un adversaire naturel à cause de la profession même qu’il exerçait car l’étude des auteurs classiques, inséparable de la mythologie, paraissait incompatible avec la foi chrétienne. Jérôme rapporte dans ses Hommes illustres qu’Arnobe vint à la foi de façon décisive et soudaine par des songes. Ce témoignage reste fort plausible, compte tenu des idées qui avaient cours en ce temps-là. Les songes étaient en effet considérés comme autant de signes divins qui durent faire impression sur l’évêque de Sicca ; cependant il éprouvait encore quelque réticence à admettre Arnobe au catéchuménat. Arnobe prit alors l’engagement d’écrire un ouvrage contre les païens (Adversus nationes) pour réfuter ses anciennes croyances, persuadé que ce serait le meilleur gage de sa piété : à défaut des connaissances chrétiennes qu’il ne possédait pas encore, il mettrait ses talents de rhéteur au service de sa foi nouvelle. Après sa conversion, intervenue probablement en 295 ou 296, Arnobe commença son traité vers 297 ; il était en train d’y travailler lorsque survint la persécution de 303. On trouve en effet dans les derniers livres de son ouvrage deux passages qui y font allusion : « Mais que pouvons-nous faire devant un parti-pris opiniâtre, devant des gens qui brandissent contre nous des épées et qui imaginent contre nous des peines d’un genre inédit ? ». Héritier de la fameuse collection de son père, « il se montra à sa hauteur sous le rapport bibliophilique et enrichit sa collection d’un grand nombre de livres curieux et rares ». La bibliothèque amassée par Jacques-Auguste était célèbre, ouverte aux étudiants et aux étrangers. Savante et encyclopédique, restée sans rivale à Paris jusqu'au milieu du xviie siècle, elle est considérée comme une des grandes bibliothèques privés de son temps, contenant mille manuscrits et huit mille volumes imprimés, aux reliures systématiquement armoriées. À sa mort de en 1617, sa bibliothèque est léguée en indivis à ses enfants encore mineurs et administrée par Pierre Dupuy (écrivain). Son fils Jacques-Auguste II de Thou en devint seul propriétaire en 1642. Elle resta dans la famille jusqu'en 1680, année où elle fut presque entièrement rachetée par le président Menars. Elle passa au xviiie siècle à la famille de Rohan-Soubise. Elle contenait 12 729 volumes. Elle fut définitivement dispersée en 1789 dans la vente du prince de Rohan-Soubise.

4 juin 2022

Le diable babillard ou indiscret

Le diable babillard ou indiscret souvent attribué à Madame Campan, ce qui n’est pas possible car il a été publié à Cologne en 1711 et que Madame Campan est née en 1752. Soit-disant édité par Pierre Marteau à Cologne or cette mention est un pseudonyme qui signalait un ouvrage dont le contenu politique, religieux ou érotique contrevenait aux normes de l’autorité. La couverture porte les armes de la famille Le Fèvre de Caumartin, d’azur à cinq triangles d’argent. Cet ouvrage a peut-être figuré dans la bibliothèque de Louis Urbain Le Fèvre de Caumartin, marquis de Saint Ange, Comte de moret

 

DSC09836

 

 

Marquis de Saint-Ange, seigneur de Caumartin, de Boissy-le-Châtel et comte de Moret, Louis-Urbain Lefevre de Caumartin (1652-1720) devint intendant des finances en 1690. Il avait épousé, le 6 juin 1680 au château de Saint-Ange, lors de trois jours de fêtes mémorables, Marie-Jeanne Quentin de Richebourg. « Ce mariage est assorti, en perfections : c'est justement le contraire de sottes gens, sotte besogne. Le bon esprit y paraît en tout et partout » nous avoue la marquise de Sévigné, confidente de Caumartin. Riche et aimable héritière, Madame de Richebourg faisait ainsi de son époux le cousin germain du chancelier Pontchartrain. Ce dernier le fit rapidement maître des requêtes (1682) puis commissaire aux grand Jours de Poitiers (1688). Conseiller au parlement dès le 16 février 1674. Nommé à son poste d’intendant des finances le 15 février 1690, il acheva sa carrière comme conseiller au Conseil des parties au mois d’août 1697 dont il finit doyen. Caumartin « avoit acquis dans l’administration de la justice et des finances une grande réputation d’esprit et de probité » nous livre la Gazette de France à l’occasion de son décès, survenu le 1er décembre 1720, en son château de Saint-Ange. Confident de la marquise de Sévigné, protecteur de Voltaire, l’intendant des finances avait eut comme précepteur Valentin-Esprit Fléchier, personnage influent, évêque de Nîmes. Un autre site attribue ces armes à Charles-Gabriel du Parc, marquis de Locmaria (1736-1769) : d’argent, à trois jumelles de gueules, peut-être une variation de couleurs mais aussi de dimension des jumelles ? (à creuser)

4 juin 2022

Pons Édouard Alletz

Les ornements de la mémoire

Anonyme, mais écrit par un nommé Pons Édouard Alletz, Les ornements de la mémoire, à Paris, 1749. Édition originale. Reliure cuir. Divers ex-libris plus ou moins lisibles dont un certain Berson père et fils, 9 avenue des vieux moulins à Meaux. In-12, reliure aux armes dont je n’ai pu trouver l’attribution, plein cuir en bon état, dos à cinq nerfs et felurons dorés, tranches rouges. (1703-1785). Recueil de citations classées selon des valeurs plus ou moins morales et/ou rhétoriques. Autre exemplaire copie du premier mais daté de 1789. Après avoir été quelque temps dans la congrégation de l'Oratoire, Pons Augustin Alletz exerce la profession d'avocat à Montpellier, qu'il abandonne bientôt pour s'adonner entièrement à la littérature, à Paris

 

Alletz

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