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Des livres anciens et des armoiries

6 juin 2022

Dialogues sur l'éloquence

Fénelon, Dialogues sur l’éloquence en général et sur celle de la chaire en particulier avec une lettre écrite à l’Académie Française par feu messire François de Salignac de La Motte Fénelon, (1651-1715). Précepteur de Messieurs les Enfans de France, et depuis Archevèque, Duc de Cambray, Prince du Saint Empire, etc… à Paris chez Jacques Estienne rue St Jacques, à la vertu, 1718. Èdition originale. 

 

Lyon

 

Armes de la ville de Lyon.

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6 juin 2022

Nouveaux contes turcs et arabes

J M Digeon (1730-1812), Nouveaux contes turcs et arabes, Précédés d'un Abrégé chronologique de l'Histoire de la Maison Ottomane & du Gouvernement de l'Égypte et suivis de plusieurs morceaux de Poésie et de Prose. Bruxelles et Paris, 1781. 2 tomes en un volume in-12, basane marbrée, dos à 5 nerfs orné (Reliure de l’époque). Chez Dupuis, rue de la Harpe. Malheureusement je n’ai que le tome 1, essentiellement histoire de la maison ottomane. Première édition de la traduction de ces contes, établie par J.M. Digeon (1730-1812), orientaliste, qui fit, pendant 40 ans, de nombreuses missions diplomatiques au Levant avant de devenir interprète au Ministère des Affaires Étrangères. Le premier volume couvre l'histoire des Ottomans en Égypte de 1298 à 1745, le second contient des contes et poèmes arabes et turcs. On trouve à la fin les «Edits de Soliman concernant la police d’Egypte». édition à la fois d'un ouvrage historique décrivant les souverains ottomans et égyptiens depuis le fondateur de l'empire ottoman, le sultan Osman I (1258-1326), jusqu'à l'année 1745, et d'un recueil de contes turcs et arabes, rassemblés, traduits et annotés par l'orientaliste français J.M. Digeon (ca. 1730-1812). Le premier volume contient une étude chronologique des empereurs ottomans et égyptiens. Le deuxième volume contient des contes turcs et arabes ainsi que des extraits de poésie et de prose d'écrivains turcs et égyptiens. Les marges des pages de titre de chaque volume sont un peu brunies et quelques dommages mineurs aux extrémités, mais autrement un très bon et attrayant ensemble.

 

Digeon-2

 

Ex libris, armes de la famille de Théodore de Bauffremont-Courtenay Deux devises : Dieu ayde au premier chrestien : famille de Bauffremontleur légende : “Plus Deuil que Joie” écrite en lettres d’argent sur un listel de sable bordé de violet et placé au dessous de l’écu, elle signifie que la famille a été touchée par de nombreux décès.

5 juin 2022

L'aveugle de Palmyre

François-Georges Desfontaines (1733-1825) L’aveugle de Palmyre, comédie en deux actes et en vers, mêlée de chant et suivie d’un divertissement, 1776 (œuvre représentée à Fontainebleau le 18 octobre 1176 devant leurs majestée), à Paris chez la veuve Duchesne, au Temple du goût. In-12, reliure de veau marbré, en état médiocre. Suivie des Trois Fermiers (1777). Œuvres en relativement bon état, avec un ex-libris blasonné dont je n’ai pas réussi à trouver l’origine, bien qu’en partie pourrait être associé à la famille d'Hostun de la Baume de Gadagne.

 

Desfontaines 3

 

La partie droite des armes correspond en effet à celles  d'origine des Hostun en Dauphiné : de gueule à la croix crénelée d'or.

 

Haustun

 

5 juin 2022

Nouveau Manuel d'Épictète

André Dacier (1651-1722). Nouveau Manuel d’Épictète avec cinq traités de Simplicius, à Paris, chez Jean-Baptiste Coignard, 1715. Édition en deux volumes, malheureusement je ne possède que le tome II entièrement consacré à Simplicius. Reliure aux armes (non identifiées), cuir veau brun, dos à cinq nerfs orné de fleurons, vignette de titre maroquin rouge, état acceptable. Simplicius. EpictèteAndré Dacier est mis par Montausier au nombre des savants chargés de commenter les auteurs anciens pour l’usage du Dauphin. Il obtient ensuite la place de garde des livres du Cabinet du Roi, puis est reçu en 1695 à l’Académie des inscriptions, et peu après à l’Académie française, où il remplace François Harlay de Champvallon, le 29 décembre 1695. Le 9 novembre 1713, après la mort de François-Séraphin Régnier-Desmarais, il le remplace au poste de secrétaire perpétuel de l'Académie. Ainsi, c'est lui qui est chargé d'accueillir Louis XV, lors de sa visite de l'Académie, le 22 juillet 1719

 

Dacier-1

 

Ces armes sont peut-être celles d'un membre de la famille Acquaviva d'Aragon.

5 juin 2022

Recueil des énigmes de ce temps

Recueil des énigmes de ce temps à Paris Chez Nicolas Le Gras au troisième pilier de la Grand Salle du Palais à L. couronnée, 1687. Abbé Cotin (1604-1681). Ex libris de la bibliothèque F. Renard (?). Connu pour avoir été l'une des principales "victimes" des satires de Boileau et le modèle avéré de Trissotin, pédant coureur de dot des Femmes savantes de Molière. Né et mort à Paris, académicien, conseiller et aumônier du roi. Nul n'ignore, grâce à Boileau, que Cotin a prêché. À travers Trissotin, on le connaît encore mieux comme auteur prétentieux de poésies galantes, énigmes, etc., et comme adversaire pédant de Ménage. Il fréquente effectivement l'hôtel de Rambouillet et d'autres salons, dont celui de la Grande Mademoiselle, produit des volumes de Poésies mêlées, d'Œuvres galantes, et le pamphlet virulent de La Ménagerie. On connaît moins ses poèmes pieux (La Magdelaine, 1635) qui méritent bien leur obscurité. Les sarcasmes qui ont immortalisé son nom dissimulent trop pourtant ses mérites réels. Imbu de la doctrine classique la plus solide, qu'avec sa génération il a contribué à fonder, il sait que « le grand art est de cacher l'art sous les apparences de la nature ». Il se moque, tout comme Molière, de la préciosité ridicule (il a du reste critiqué lui-même son fameux madrigal d'Amarante, qu'il a eu le tort de publier), et il est estimé par ses contemporains, Chapelain par exemple, pour l'esprit philosophique qu'il porte dans la théorie littéraire.

En vain par mille et mille outrages

Mes ennemis, dans leurs ouvrages,

Ont cru me rendre affreux aux yeux de l’univers.

Cotin, pour décrier mon style,

À pris un chemin plus facile :

C’est de m’attribuer ses vers.

(Boileau)

 

Cotin 1

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5 juin 2022

Les Métamorphoses d'Ovide

Thomas Corneille, (1625-1709), Les métamorphoses d’Ovide mises en vers français, à Liège chez Jean François Broncart, 1698. Taille : In-12 (16 x 11 cm). 336 pages. Un volume de la série 3 tomes en un seul volume. Plein veau du XVIIe siècle, dos richement orné, titres dorés sur étiquette de dos en maroquin rouge. Avec 68 gravures anonymes. Etiquette et ex-libris de bibliothèque sur l'emboîtage avant. Inscription de propriété contemporaine sur la page de titre. Usure normale liée à l'âge sur les couvertures, une couverture détachée de la reliure, léger frottement sur les bords des planches, coins cogné, abrasion mineure…. Ex libris inconnu sur la page de garde, celui d'une bibliothèque dénommée Marten Library avec un certain Cromboo (nom trop fréquent sur le net pour en déduire quoi que ce soit).

 

5 juin 2022

Théâtre de Monsieur de Boissy

Louis de Boissy, (1694-1758) œuvres théâtrales, à Paris, Chez NB Duchesnes, tomes 1, 2, 4, 5, 6, 7, 1758 manquent le 3 et l8. J’en possède déjà deux volumes d’une édition plus récente (1768), malheureusement ce sont les volumes 1 et 4 qui ne complètent donc pas cette série.

 

Boissy_3

 

Ex-libris d'Alexis Martin (1834-1904) daté de 1868, personnage que je n'ai pas réussi à retrouver mais  vraisemblablement l'écrivain spécialisé dans la description de lieux, monogramme signé Aglaüs Bouvenne, pour en savoir plus sur ce graveur.

4 juin 2022

Afri Arnobi

Arnobi Afri, Adversus Gentes (Contre les païens), livre VII (sur 7), à Leyde chez Joannis Maire, 1651. Livre en très bon état, petit in-8 relié cuir aux armes de Jacques Auguste De Thou (D'argent, à un chevron de sable, accompagné de trois mouches à miel ou taons aussi de sable).

De Thou

 

En ex-libris manuscrit daté de 1736, Ant. Tabary. (240-304, dates incertaines). D’après Jérôme de Stridon, Arnobe combattit longuement la foi chrétienne avant sa conversion, mais il est peu probable qu’il se soit comporté comme saint Paul avant de prendre le chemin de Damas : pour un chrétien, un rhéteur était souvent considéré comme un adversaire naturel à cause de la profession même qu’il exerçait car l’étude des auteurs classiques, inséparable de la mythologie, paraissait incompatible avec la foi chrétienne. Jérôme rapporte dans ses Hommes illustres qu’Arnobe vint à la foi de façon décisive et soudaine par des songes. Ce témoignage reste fort plausible, compte tenu des idées qui avaient cours en ce temps-là. Les songes étaient en effet considérés comme autant de signes divins qui durent faire impression sur l’évêque de Sicca ; cependant il éprouvait encore quelque réticence à admettre Arnobe au catéchuménat. Arnobe prit alors l’engagement d’écrire un ouvrage contre les païens (Adversus nationes) pour réfuter ses anciennes croyances, persuadé que ce serait le meilleur gage de sa piété : à défaut des connaissances chrétiennes qu’il ne possédait pas encore, il mettrait ses talents de rhéteur au service de sa foi nouvelle. Après sa conversion, intervenue probablement en 295 ou 296, Arnobe commença son traité vers 297 ; il était en train d’y travailler lorsque survint la persécution de 303. On trouve en effet dans les derniers livres de son ouvrage deux passages qui y font allusion : « Mais que pouvons-nous faire devant un parti-pris opiniâtre, devant des gens qui brandissent contre nous des épées et qui imaginent contre nous des peines d’un genre inédit ? ». Héritier de la fameuse collection de son père, « il se montra à sa hauteur sous le rapport bibliophilique et enrichit sa collection d’un grand nombre de livres curieux et rares ». La bibliothèque amassée par Jacques-Auguste était célèbre, ouverte aux étudiants et aux étrangers. Savante et encyclopédique, restée sans rivale à Paris jusqu'au milieu du xviie siècle, elle est considérée comme une des grandes bibliothèques privés de son temps, contenant mille manuscrits et huit mille volumes imprimés, aux reliures systématiquement armoriées. À sa mort de en 1617, sa bibliothèque est léguée en indivis à ses enfants encore mineurs et administrée par Pierre Dupuy (écrivain). Son fils Jacques-Auguste II de Thou en devint seul propriétaire en 1642. Elle resta dans la famille jusqu'en 1680, année où elle fut presque entièrement rachetée par le président Menars. Elle passa au xviiie siècle à la famille de Rohan-Soubise. Elle contenait 12 729 volumes. Elle fut définitivement dispersée en 1789 dans la vente du prince de Rohan-Soubise.

4 juin 2022

Le diable babillard ou indiscret

Le diable babillard ou indiscret souvent attribué à Madame Campan, ce qui n’est pas possible car il a été publié à Cologne en 1711 et que Madame Campan est née en 1752. Soit-disant édité par Pierre Marteau à Cologne or cette mention est un pseudonyme qui signalait un ouvrage dont le contenu politique, religieux ou érotique contrevenait aux normes de l’autorité. La couverture porte les armes de la famille Le Fèvre de Caumartin, d’azur à cinq triangles d’argent. Cet ouvrage a peut-être figuré dans la bibliothèque de Louis Urbain Le Fèvre de Caumartin, marquis de Saint Ange, Comte de moret

 

DSC09836

 

 

Marquis de Saint-Ange, seigneur de Caumartin, de Boissy-le-Châtel et comte de Moret, Louis-Urbain Lefevre de Caumartin (1652-1720) devint intendant des finances en 1690. Il avait épousé, le 6 juin 1680 au château de Saint-Ange, lors de trois jours de fêtes mémorables, Marie-Jeanne Quentin de Richebourg. « Ce mariage est assorti, en perfections : c'est justement le contraire de sottes gens, sotte besogne. Le bon esprit y paraît en tout et partout » nous avoue la marquise de Sévigné, confidente de Caumartin. Riche et aimable héritière, Madame de Richebourg faisait ainsi de son époux le cousin germain du chancelier Pontchartrain. Ce dernier le fit rapidement maître des requêtes (1682) puis commissaire aux grand Jours de Poitiers (1688). Conseiller au parlement dès le 16 février 1674. Nommé à son poste d’intendant des finances le 15 février 1690, il acheva sa carrière comme conseiller au Conseil des parties au mois d’août 1697 dont il finit doyen. Caumartin « avoit acquis dans l’administration de la justice et des finances une grande réputation d’esprit et de probité » nous livre la Gazette de France à l’occasion de son décès, survenu le 1er décembre 1720, en son château de Saint-Ange. Confident de la marquise de Sévigné, protecteur de Voltaire, l’intendant des finances avait eut comme précepteur Valentin-Esprit Fléchier, personnage influent, évêque de Nîmes. Un autre site attribue ces armes à Charles-Gabriel du Parc, marquis de Locmaria (1736-1769) : d’argent, à trois jumelles de gueules, peut-être une variation de couleurs mais aussi de dimension des jumelles ? (à creuser)

4 juin 2022

Pons Édouard Alletz

Les ornements de la mémoire

Anonyme, mais écrit par un nommé Pons Édouard Alletz, Les ornements de la mémoire, à Paris, 1749. Édition originale. Reliure cuir. Divers ex-libris plus ou moins lisibles dont un certain Berson père et fils, 9 avenue des vieux moulins à Meaux. In-12, reliure aux armes dont je n’ai pu trouver l’attribution, plein cuir en bon état, dos à cinq nerfs et felurons dorés, tranches rouges. (1703-1785). Recueil de citations classées selon des valeurs plus ou moins morales et/ou rhétoriques. Autre exemplaire copie du premier mais daté de 1789. Après avoir été quelque temps dans la congrégation de l'Oratoire, Pons Augustin Alletz exerce la profession d'avocat à Montpellier, qu'il abandonne bientôt pour s'adonner entièrement à la littérature, à Paris

 

Alletz

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