La vie et les bons mots

Jean de Santeuil (1630-1697), La vie et les bons mots de jean de Santeuil, 1742, à Cologne chez Abraham l'Enclume, Gendre d'Antoine Marteau (nom que l'on sait de fantaisie). Deux tomes en un seul volume. En bon état. Une partie des textes en latin. Beaucoup de lettres avec des acteurs du monde littéraire de l'époque : Mme Deshouillère, Perrault, Arnaud, Fénelon… Il obtint un grand succès littéraire avec son Recueil de nouvelles odes sacrées dédié à Emmanuel-Théodose de La Tour d'Auvergne, ainsi qu'avec ses poèmes célébrant et ornant les fontaines de Paris et publiés dans le Guide de Paris de Germain Brice. Il trouva un émule à Bruxelles en la personne du poète néo-latin Petrus Vander Borcht qui orna de vers élégiaques les nouvelles façades des maisons de la Grand-Place de Bruxelles. Boileau le dit très imbu de sa personne car il se croyait le plus grand poète au monde. Il déclamait ses vers en hurlant dans les salons de la place Maubert. Il est le Théodas de La Bruyère. Santeul fut un éminent représentant du latin contemporain, à une époque où cette langue disputait encore sa prééminence sur le français et les autres langues vulgaires.

 

Ex-libris de André de Champcour qui se dit chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis et bachelier ès lois, présent dans les archives de l'ordre :  ANDRÉ DE CHAMPCOUR ARMES : D'argent, au chevron de sablé, chargé à sa pointe d'un croissant du champ, et sur ses branches, de deux étoiles de même, conseiller au Parlement de Bourgogne, commissaire aux requêtes du palais, en 1780, seigneur de Charancy et de Saint-Didier sur Arroux, au bailliage d'Autun.