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Des livres anciens et des armoiries
ex-libris
7 juin 2022

Mémoires de Mlle de Montpensier

Mémoires de Mademoiselle de Montpensier, (1627-1693). fille de Gaston d’Orléans, frère de Louis XIII, roi de France, à Maestricht, chez J Edme Dufour et Philippe Roux (https://data.bnf.fr/atelier/16113687/jean-edme_dufour/), 1776 (première édition 1728). Huit tomes in-12, reliure romantique cartonnée signée Gayler-Hirou, dos velin ivoire peint(très fragile, certaines inscriptions sont éffacées, notamment sur le tome 8. Sinon exemplaires en parfait état, ex-libris de G de St Geniès (De Lassus St Géniès ?) (Impossible de déterminer s’il s’agit de Gonzague, de gaston ou de Gregory). Gravure en tête du premier tome, Mlle de Montpensier par B Moncernet dont je n’ai pas trouvé trace. Le huitième tome contient divers portraits de femmes, l’Île invisible et l’histoire de la Princesse de Paphlagonie. Mlle de Montpensier, femme la plus riche et la plus puissante de son époque après la reine.

 

Montpensier 2

 

Ex-libris G de St Genies donné dans la légende. Couronne de baron, probablement Gonzague de Saint Genies.  Marie Joseph Gonzague de Saint-Geniès naît le 11 février 1917 à Fondettes (Indre-et-Loire). Il est le fils d'Henri (1872-1960), 4e et dernier baron de Saint-Geniès, et de son épouse, née Margaret Vasse du Saussay (1879-1940), fille de Louis-Virgile-Raoul du Saussay. Sa sœur  unique Isabel (1914-2007) a épousé Hubert Chicoyneau de Lavalette (1905-1943).Sa famille a notamment donné le général Pierre-Jacques Saint-Geniès, fait baron héréditaire (1817) par Louis XVIII, et le général Jean Marie Noël Delisle de Falcon de Saint-Geniès, fait baron d'Empire (1808) puis vicomte héréditaire (1822) par Louis XVIII, et dont le nom est gravé sur l'Arc de triomphe de l'Étoile.

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7 juin 2022

Le Menagiana

Suite du Menagiana ou bons mots, rencontres agréables et observations curieuses de M Ménage, troisième édtion augmentée, tome 2 (sur 2), à Amsterdam chez Pierre de Coup, 1713. Petit in-12, état médiocre, Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos à nerfs, Intérieur acceptable. 446 pages. Frontispices en noir et blanc. Bandeaux et culs-de-lampe. Pièces de titre bordeaux et noire. Titre, tomaison et roulettes dorées sur le dos à 4 nerfs. Reçu à l’Hôtel de Rambouillet, il parle un peu à la légère de Julie d'Angennes, qui lui en fait de sévères reproches. Il unit un pédantisme et un amour-propre irritable à son penchant vers la satire, ce qui lui cause bien des désagréments. Il a eu des querelles, restées célèbres dans l’histoire littéraire, avec Gilles Boileau, l’abbé d’Aubignac, l’abbé Cotin, Baillet, le père Bouhours ; il en a même eu avec son ami Chapelain, qui avait soutenu ses débuts. Boileau-Despréaux, qu’il avait blessé, l’attaque dans sa IIe satire mais, apaisé, remplace plus tard son nom par celui de l’abbé de Pure. Molière, dont il avait mal parlé devant Charles de Montausier, le livre au ridicule, en 1672, avec le personnage de « Vadius » des Femmes savantes.

 

Menage_03

Ex libris de Charles Grave Hudson, esquire.

7 juin 2022

Sermons de Jean-Baptiste Massillon

Sermons de Jean-Baptiste Massillon évêque de Clermont Prêtre de l’Oratoire (1663-1742), à Paris chez la veuve Estienne et fils et Jean Herissant, 1748. In 16 pleine reliure havane de l'époque, dos à nerfs, pièce de titre rouge, entre nerfs ornés dorés. Etat d'usage, couverture convenable, dos satisfaisant, Intérieur frais. 424 pages. Tome 1 sur 4.

Massillon

Ex-libris avec chapeau d'évêque et couronne de marquis mais le dessin central est trop flou (peu-être un ange) pour permettre une identification.

6 juin 2022

Épigrammes, madrigaux et chansons

Antoine Louis Le Brun (1680-1743) : Épigrammes, madrigaux et chansons (1714, édition originale). Poète, dramaturge et fabuliste français né le 7 septembre 1680 à Paris, écédé le 28 mars 1743 dans sa ville natale. Il meurt à l'âge de 63 ans, il est inhumé dans l'église Saint-Louis-en-l'Île à Paris. Il est surtout connu pour ses Fables, publiées en 1722. Il a également écrit un traité sur le théâtre lyrique (1712). Frontispice gravé. Vignette de la page de titre gravée sur bois, jolis bandeaux, pièces de queue et lettres initiales gravées sur bois. Veau de l'époque, reliéeà la mode, dos doré. Un bon exemplaire. Première édition. Livre en parfait état. Avec sur la dernière page un poème manuscrit non signé, peut-être de Huvier du Mée…

LeBrun-1LeBrun-3

 

avec un ex-libris de Jean Huvier du Mée . Gravure aonyme avec inscription manuscrite : ridendo castigat mores.

6 juin 2022

L'esprit Folet ou la dame invisible

Noël Le Breton de Hauteroche (1617-1207). Fils d’un huissier au Parlement, Hauteroche s’enfuit en Espagne pour échapper à un mariage qu’on voulait lui faire contracter malgré lui et se fit comédien à Valence. Il joue en Allemagne et fonde sa propre troupe à Paris en 1654, puis entre au Théâtre du Marais la même année et passe à l’Hôtel de Bourgogne en 1660. En 1671, il succède à Floridor comme directeur de la troupe. Représentant les troisièmes rôles tragiques, il se faisait remarquer par l’art avec lequel il disait les récits. En même temps il composa des comédies et fut au nombre des émules de Molière. Sans s’élever à la création des caractères ou à la peinture des mœurs, son talent consistait à nouer habilement une intrigue et à semer le dialogue de traits plaisants. Retiré en 1684, il connaît alors ses plus grands succès comme auteur dramatique. On lui doit notamment L’Amant qui ne flatte point, en cinq actes, en vers (1668), Les Apparences trompeuses (1673), et L'Esprit follet (1684). Trois pièces, Crispin médecin, en trois actes, en prose (1670), le Deuil, en un acte, en vers (1680), le Cocher supposé, en un acte (1684) sont restées assez longtemps au répertoire. On cite en outre : le Souper mal apprêté, en un acte, en vers (1670) ; les Apparences trompeuses ou les Maris infidèles, en trois actes, en vers (1673) ; Crispin musicien, en cinq actes, en vers (1674) ; les Nobles de province, en cinq actes, en vers (1678) ; la Barrette, en cinq actes, en prose (1680) ; la Dame invisible, en cinq actes, en vers (1685) ; le Feint Polonais ou la Veuve impertinente, en trois actes, en prose (1686) ; les Bourgeoises, en cinq actes, en vers (1691), pièce imitée des Précieuses ridicules.

Deux Ex-libris sur cet ouvrage : Husson, vraisemblablement l'auteur dramatique Albert Husson et Robert de Billy (armes De Billy)

 

Hussonex-libris

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6 juin 2022

Les œuvres de Monsieur de la Fossse

Les œuvres de Monsieur de la Fosse, nouvelle édition, tome 2, manque le tome 1, à Paris par la Compagnie des libraires associés (https://data.bnf.fr/fr/12470184/compagnie_des_libraires_associes_paris_1697-1773/), 1747. Antoine de la Fosse sieur d’Aubigny (1653-1708). Contient Coresus et Calirrhoé, tragédie, Traduction des odes d’Anacréon réputée en son temps (1704) et poésies diverses. Ses pièces de théâtre ont été populaires pendant plus d'un siècle et ont été rééditées plusieurs fois au 18ème et 19ème siècle. La Fosse a fait représenter quatre tragédies : Polyxène, le 3 février 1686 ; Manlius Capitolinus, le 18 janvier 1698; Thésée, le 5 janvier 1700 ; Corésus et Callirhoé, le 7 décembre 1703. À la différence de Corésus et CallirhoéThésée ou Polyxène, pièces romanesques sur des sujets anciens, Manlius Capitolinus est une véritable tragédie, l’une des meilleures du second ordre du xviie siècle. Le plan est imité de la Venise sauvée d’Otway, et la Conjuration des Espagnols contre la République de Venise en l’Année 1618 de l’abbé de Saint-Réal y est mise à profit en plusieurs endroits. L’intrigue est conduite avec art, l’intérêt gradué jusqu’à la fin. Les caractères sont bien traités ; celui de Manlius, au jugement de La Harpe, est conçu d’une manière digne de Corneille, quoique le style, en dépit de très beaux vers et des morceaux entiers d’un ton énergique et fier, manque souvent d’élégance, de nombre et de chaleur. Manlius fut joué avec succès durant tout le xviie siècle et fit plus d’une fois concurrence aux nouveautés dramatiques de Voltaire ; François-Joseph Talma le reprit et y trouva un de ses meilleurs rôles. On a en outre de La Fosse une traduction en vers français des Odes d’Anacréon, qui souleva de vives critiques ; un discours en italien sur les yeux noirs et les yeux bleus ; des Élégies, des Idylles, des Odes, des Madrigaux, des Épigrammes, le tombeau du marquis de Créquy, poème, Ariane abandonnée, cantate.

 

Fosse 1

 

Ex-libris de Collemant Delamarre que je n’ai pas réussi à vraiment identifier bien qu'il y ait un fond Collemant-Delamarre dans l'Oise sous le nom d'Antoine Delamarre.

 

 

 

5 juin 2022

L'aveugle de Palmyre

François-Georges Desfontaines (1733-1825) L’aveugle de Palmyre, comédie en deux actes et en vers, mêlée de chant et suivie d’un divertissement, 1776 (œuvre représentée à Fontainebleau le 18 octobre 1176 devant leurs majestée), à Paris chez la veuve Duchesne, au Temple du goût. In-12, reliure de veau marbré, en état médiocre. Suivie des Trois Fermiers (1777). Œuvres en relativement bon état, avec un ex-libris blasonné dont je n’ai pas réussi à trouver l’origine, bien qu’en partie pourrait être associé à la famille d'Hostun de la Baume de Gadagne.

 

Desfontaines 3

 

La partie droite des armes correspond en effet à celles  d'origine des Hostun en Dauphiné : de gueule à la croix crénelée d'or.

 

Haustun

 

5 juin 2022

Recueil des énigmes de ce temps

Recueil des énigmes de ce temps à Paris Chez Nicolas Le Gras au troisième pilier de la Grand Salle du Palais à L. couronnée, 1687. Abbé Cotin (1604-1681). Ex libris de la bibliothèque F. Renard (?). Connu pour avoir été l'une des principales "victimes" des satires de Boileau et le modèle avéré de Trissotin, pédant coureur de dot des Femmes savantes de Molière. Né et mort à Paris, académicien, conseiller et aumônier du roi. Nul n'ignore, grâce à Boileau, que Cotin a prêché. À travers Trissotin, on le connaît encore mieux comme auteur prétentieux de poésies galantes, énigmes, etc., et comme adversaire pédant de Ménage. Il fréquente effectivement l'hôtel de Rambouillet et d'autres salons, dont celui de la Grande Mademoiselle, produit des volumes de Poésies mêlées, d'Œuvres galantes, et le pamphlet virulent de La Ménagerie. On connaît moins ses poèmes pieux (La Magdelaine, 1635) qui méritent bien leur obscurité. Les sarcasmes qui ont immortalisé son nom dissimulent trop pourtant ses mérites réels. Imbu de la doctrine classique la plus solide, qu'avec sa génération il a contribué à fonder, il sait que « le grand art est de cacher l'art sous les apparences de la nature ». Il se moque, tout comme Molière, de la préciosité ridicule (il a du reste critiqué lui-même son fameux madrigal d'Amarante, qu'il a eu le tort de publier), et il est estimé par ses contemporains, Chapelain par exemple, pour l'esprit philosophique qu'il porte dans la théorie littéraire.

En vain par mille et mille outrages

Mes ennemis, dans leurs ouvrages,

Ont cru me rendre affreux aux yeux de l’univers.

Cotin, pour décrier mon style,

À pris un chemin plus facile :

C’est de m’attribuer ses vers.

(Boileau)

 

Cotin 1

5 juin 2022

Les Métamorphoses d'Ovide

Thomas Corneille, (1625-1709), Les métamorphoses d’Ovide mises en vers français, à Liège chez Jean François Broncart, 1698. Taille : In-12 (16 x 11 cm). 336 pages. Un volume de la série 3 tomes en un seul volume. Plein veau du XVIIe siècle, dos richement orné, titres dorés sur étiquette de dos en maroquin rouge. Avec 68 gravures anonymes. Etiquette et ex-libris de bibliothèque sur l'emboîtage avant. Inscription de propriété contemporaine sur la page de titre. Usure normale liée à l'âge sur les couvertures, une couverture détachée de la reliure, léger frottement sur les bords des planches, coins cogné, abrasion mineure…. Ex libris inconnu sur la page de garde, celui d'une bibliothèque dénommée Marten Library avec un certain Cromboo (nom trop fréquent sur le net pour en déduire quoi que ce soit).

 

5 juin 2022

Théâtre de Monsieur de Boissy

Louis de Boissy, (1694-1758) œuvres théâtrales, à Paris, Chez NB Duchesnes, tomes 1, 2, 4, 5, 6, 7, 1758 manquent le 3 et l8. J’en possède déjà deux volumes d’une édition plus récente (1768), malheureusement ce sont les volumes 1 et 4 qui ne complètent donc pas cette série.

 

Boissy_3

 

Ex-libris d'Alexis Martin (1834-1904) daté de 1868, personnage que je n'ai pas réussi à retrouver mais  vraisemblablement l'écrivain spécialisé dans la description de lieux, monogramme signé Aglaüs Bouvenne, pour en savoir plus sur ce graveur.

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