Le Menagiana
Suite du Menagiana ou bons mots, rencontres agréables et observations curieuses de M Ménage, troisième édtion augmentée, tome 2 (sur 2), à Amsterdam chez Pierre de Coup, 1713. Petit in-12, état médiocre, Etat d'usage, Couv. défraîchie, Dos à nerfs, Intérieur acceptable. 446 pages. Frontispices en noir et blanc. Bandeaux et culs-de-lampe. Pièces de titre bordeaux et noire. Titre, tomaison et roulettes dorées sur le dos à 4 nerfs. Reçu à l’Hôtel de Rambouillet, il parle un peu à la légère de Julie d'Angennes, qui lui en fait de sévères reproches. Il unit un pédantisme et un amour-propre irritable à son penchant vers la satire, ce qui lui cause bien des désagréments. Il a eu des querelles, restées célèbres dans l’histoire littéraire, avec Gilles Boileau, l’abbé d’Aubignac, l’abbé Cotin, Baillet, le père Bouhours ; il en a même eu avec son ami Chapelain, qui avait soutenu ses débuts. Boileau-Despréaux, qu’il avait blessé, l’attaque dans sa IIe satire mais, apaisé, remplace plus tard son nom par celui de l’abbé de Pure. Molière, dont il avait mal parlé devant Charles de Montausier, le livre au ridicule, en 1672, avec le personnage de « Vadius » des Femmes savantes.
Ex libris de Charles Grave Hudson, esquire.